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nix

8 mai 2016

nuit x.4

 Mon coeur découpé au soleil, violet.

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2 mai 2016

nuit x.3

Il était bien trop tard pour remonter le fil de l'histoire.

1 mai 2016

nuit x.2

 Ses yeux nuits se sont fermés sur un secret, j'ai sombré quand j'ai appris l'aurore. 

30 avril 2016

nuit x.1

 Cette nuit-là, il a descendu la rue en pente douce comme le soleil se couche, éblouissant et fatigué.

28 avril 2016

8

 

Achevez-moi

je suis infinie

 

© SP

 

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26 avril 2016

Boiter

 

Tu bois au fond de la boîte  

le son déboîte  

j'emboite le pas  

boiter à quatre pieds sous terre

 

© SP

 

26 avril 2016

clair obscur

 

Tout ce que vous croirez cerner chez elle s'avèrera faux

elle n'est que contrastes et contradictions

 

23 avril 2016

Dernière heure - Année zéro (fin)

 La Grande Vague de Kanagawa, réduite aux deux formes symétriques emboîtées, qui s'opposent et se complètent comme le yin et le yang.

EVI - Au creux de l'ultime vague j'ai distingué un humain qui semblait m’interpeller. Sa voix muette sortait des flots béants d'une bouche salée. Sur ses lèvres j'ai pu lire l'ondulation d'un mot. Son nom ou peut-être le mien. Un mot-clé. Un mot magique. Un mot réparateur. Un appel sans panique. De la tempête ambiante il ne restait rien. Le chaos après la fête. Une drôle de fête où les zombies déguisés étaient devenus de vrais affamés traînant derrière eux un bagage lourd comme une tête coupée, réduite au silence. Une violente secousse suivie du calme des trépassés emporta toutes les voix, les sons et les images laissés pour morts sur une photographie de l'humanité. J'ai gardé l'original au fond d'une enveloppe scellée. Glauque musée. Muselés par les eaux jamais plus nous ne noierons nos chagrins dans l'ivresse des bons-vivants posés sur la table, son épaule pilier de mon crâne pillé. Je ne l'ai plus vu après ça, la vague s'est retirée, pile l'heure de la dernière justement, la synchronisation parfaite avec nos membres sans montre enlacés et sans attaches. Plaie piquante ouverte, ça tirait vers le fond, le massacre était dit. Partir. Enfin balayés. Survivront parmi tout le sel et le sang.

NARRATEUR (murmuré, articulé) - Année zéro.

 

 © SP

 

(Extrait d'un projet de texte pour la scène et/ou la radio, Dernière heure - Année zéro / Plusieurs formes / Indications de sons à ajouter / samples / voix )

 

 

 

 

Suggestion sonore : Bapeaume, Jah loops

(musique mystique et apocalyptique)

18 mars 2016

SURPRISE PARTY !

 

Aujourd'hui c'est mon anniversaire.

Je ne sais pas ce que Nils me réserve mais j'ai l'impression qu'il va me faire encore une belle surprise, que c'est énorme, que je vais vraiment apprécier. En fait, il me fait toujours des surprises pour mon anniversaire. Il met tous nos amis dans la combine et il s'applique à se renouveler tous les ans. Même si maintenant ce n'est plus vraiment une surprise, sa créativité me surprend toujours.

J'ai reçu un texto avec des coordonnées maps, je les ai entrées dans le serveur de recherches et je suis tombée sur les données d'un lieu abandonné à Rouen, la piscine Océade. Le parc aquatique a déposé le bilan moins de deux ans après l'ouverture en 1989. Je n'y ai jamais mis les pieds, je vois où elle se situe, près de la piscine de l’Île Lacroix, celle-ci bien en service. J'aime les lieux abandonnés, ils ont une âme, bien plus parfois que les endroits fréquentés. Nils connaît ce penchant, il a tapé dans le mile avec cette idée. J'ai des frissons à l'idée que c'est illégal d'y pénétrer, l'endroit n'est pas aux normes, et certainement surveillé de près pour éviter aux petits malins de notre genre d'y organiser des free partys improvisées.

L'année dernière, je vais vous dire ce que Nils avait prévu. Une fête dans une prison désaffectée, celle de Pontaniou. Mémorable ! Sur les murs, des dessins, des inscriptions « Pendant que tu niques ma femme, je nique ton chien connard », des choses pires, des choses dégueu, des merveilles, des poèmes, « d'une nuit à l'autre et de l'autre en l'autre de mes nuits et cette nuit ». Je devinais dans un délire personnel un projet d'évasion. La beauté derrière l'horreur m'a toujours attirée et étonnée. Nils savait si bien arranger les décors qu'il transfigurait les lieux sans faire autant oublier ce qu'ils étaient. Les spots passaient furtivement sur les divers signes aux murs, ils devenaient des messages subliminaux coupés par la musique délivrant alors une superposition de messages. Je n'arrivais jamais à rivaliser avec lui dans ce genres d'offrandes auxquelles j'avais droit à chacun de mes anniversaires, jamais je n'ai su lui faire un cadeau à cette hauteur. Mais c'était son truc à lui, il aimait participer autant qu'organiser, je n'essayais plus d'en faire autant.

Ce soir, 23h, coordonnées 49°25'47.23"N   1° 6'17.31"E. Viens à la piscine en tenue, sois prête pour le grand plongeon.

Moi qui déteste aller à la piscine d'ordinaire, je crois que là je vais changer d'avis. Une surprise s'ajoutant à une autre, je ne savais pas d'avance qui serait présent parmi mes amis. J'ai bien essayé tous les ans d'en faire parler sur le sujet mais ils étaient chaque fois tellement impatients eux-mêmes d'assister à cet événement qu'ils considéraient que c'était presque leur anniversaire-surprise aussi. Nous jouions tous le jeu.

 22h30. On sonne à la porte.

 

- Je suis le chauffeur, je vous attends en bas.

 

Mince ! J'ai même un chauffeur... Nils a fait des folies, pas trop j'espère.

Dans la voiture noire, classe mais dont je n'avais aucune idée de la marque, j'avais comme l'impression d'être la cerise sur le gâteau de mon propre anniversaire : on m'amenait dans un lieu où tout le monde était déjà sur place et m'attendait, pas seulement moi, mais que commencent les hostilités avec mon arrivée. Est-ce que ça me ferait encore plaisir ? Serais-je blasée d'un trop-plein de surprises démesurées ? Non, j'avais hâte. J'étais en ébullition, une marmite prête à faire exploser sa festivité, sa sauvagerie dansante.

On arrivait. Sur le GPS de mon portable, je voyais défiler la position du véhicule. Le chauffeur me dit « Bon anniversaire alors ! » On entendait au loin les basses qui résonnaient par-delà les murs. Jamais on ne pourra faire durer la bringue toute la nuit dans un endroit si proche des habitations. Le tout était que ça ait le temps de vraiment démarrer et de faire monter un peu les esprits en fête.

Arrivée à la position indiquée, je me demande par où me glisser jusqu'au lieu dit, comme d'habitude l'endroit paraît inaccessible et interdit, d'ailleurs il l'était. Je sentais en moi l'adrénaline comme à ma première surprise, j'ai le palpitant en panique quand mon téléphone sonne, c'est Nils :

 

- Tu y es ?

- Oui.

-Attends, j'arrive.

 

Il me rejoint sur le terrain vague dans lequel je commençais à me perdre. Il faisait nuit, et ça ajoutait au mystère dont la soirée était imprégnée. Nils au loin, portait une camisole, il aimait se déguiser pour l'occasion. Moi avec ma tenue de plongée recouverte d'une robe à fleurs je commençais à avoir sérieusement chaud.

Nils me cache les yeux au passage de la porte d'entrée de l'Océade, la musique est forte, elle est bonne selon les goûts partagés que nous avons ensemble, c'est le titre Escape 700 qui passe, mais je n'avais pas l'intention de m'enfuir maintenant. Un blanc se fait. Nils enlève ses mains de mes yeux : l'espace balance toute sa lumière, c'est sans mots, c'est immense, la puissance des espaces ruinés mêlée à la présence clandestine des zinzins d'interdits et d'originalité. Un moment en suspens, comme il en existe peu dans la vie de tous les jours. On en voit beaucoup dans les films, le temps et la vue sont ralentis, les visages se tournent, tout doucement, les regards se lèvent progressivement vers toi, ils te parlent sans un mot, ils attendent le bon timing pour se relancer dans le rythme normal. B.P.M : 140. Un fondu enchaîné délicat mais surprenant et c'est un Harlem shake1 qui se met en route, une musique à la con sur une choré dadaïste. Ils sont fous. Je les aime. Merci.

Je ne reconnais personne. Tout le monde est déguisé. Des zombis, des prostituées, des hommes de chantier, des clowns, des infirmières (il y en a toujours !), des animaux, un mec sur une tondeuse, une meuf-banane, des bateaux pneumatiques, des bouées-canards, des ballons qui tombent d'une plate-forme en face, des faux baigneurs, tous dansent le grand n'importe quoi, et je crois qu'ils sont n'importe qui. Ça applaudit, on m'embrasse, on siffle, ça chante Joyeux anniversaire, ça lance des confettis et des trucs de partout. Je suis un peu perdue, tout me paraît très loin, je ne reconnais pas les gens, leur froideur, leur voix. Nils me demande :

 

- Ça te plaît ?

- Carrément.

 

Comment en serait-il autrement ? Ça s'annonce énorme, cependant je lui demande qui sont les invités.

 

- Plein de gens.

- Mais qui ? C'est pas mes amis ça!

- Non.

- Non ?

- Mais putain c'est qui, c'est quoi ce bordel ?

- Hé mais tu devrais être contente, je me tue à te faire une putain de teuf de malades et tu regardes aux gens qui viennent !

- C'est mon anniversaire Nils, je veux le partager avec mes amis, les tiens, ma famille, ceux que j'aime quoi !

 

Je ne comprends rien. Mais rien.

 

- Écoute, se radoucit Nils, tu vas comprendre, tu vas voir, ces gens sont pétés de tunes, c'est grâce à eux si on a pu avoir l'accès, en plus ils te réservent une surprise tellement ils me veulent pour leurs futures soirées de baisés. Tu te rends compte ? Je vais leur organiser leurs prochaines teufs avec des moyens illimités ?

- Ouais, et ? J'avais pas trop envie que tu sacrifies mon anniversaire pour ça...

- Écoute t'inquiète pas, j'ai prévu de faire venir nos amis aussi, attends un peu, attends s'il-te-plaît.

 

Il m'embrasse et se dirige vers une femme, très belle, très charismatique malgré son costume de panthère démodé. Je la regarde d'un mauvais œil cette bonne femme, elle joue à quoi avec mon mec, c'est quoi l'enjeu, les promesses derrière. Je n'ai pas confiance dans les gens pétés aux as, c'est comme ça, je ne crois pas qu'il y ait quelconque geste altruiste dans leur démarche. Je m'attends à tout. Laissée comme une petite fille en transe avant les cadeaux de Noël, je suis un peu redescendue de mon haletante excitation. C'est quoi cette année cette idée de confier les commandes à des gens qu'il ne connaît pas ? Qu'est-ce tu fous Nils ? Dépêche-toi... y'a un type avec sa tenue de vampire qui me reluque comme un bout de viande.

 Je n'ai pas eu le temps de m'inquiéter longtemps qu'arrive une énormité, mobilisant toutes cervelles confondues. Un homard géant descend du plafond accroché par une chaîne à une grue au-dessus de la piscine vide, comme une soucoupe volante atterrissant sur une place de marché. C'est quoi ce délire ? Mon cadeau ? Une bouée en plastique ? A part si Nils veut m'emmener faire un tour dans les torrents virtuels de l'Océade je ne vois pas à quoi cela va me servir, ni ce que ça à voir avec moi ? Je n'aime ni le homard, ni envie de me tenter les rapides des rivières de France... Ça m'a tout l'air d'être conceptuel, or là, je ne pige pas le concept. Désolée Nils. L'engin a deux poignées, comme les crocodiles de mon enfance qu'on prenait dans les vagues en vacances. Rouge, bien reluisant, comme les joues de la meuf qui matte mon mec depuis tout à l'heure, elle lui parle à l'oreille, sourit vers moi discrètement, espère la réaction. C'est qui elle ! Nils remonte enfin vers moi. Je trépigne pour avoir une explication.

 

- Tu reconnais ?

- Non. Non ! C'est quoi putain ?! Je ne reconnais rien tu vois là !

- C'est de Jeff Koons, tu connais Jeff Koons ?

- Oui de nom, et alors ?

- Ce homard, c'est de lui

- Quoi ? Mais, Quoi ?!

- Là, ça va au-delà de mon entendement, je vois pas où tu veux en venir, c'est un cadeau ? C'est une blague ? C'est une surprise déguisée ?

- Non, c'est un fantasme.

- Un fantasme ? Je les connais tes fantasmes, ça n'a rien à voir avec Jeff Koons.

- Tu comprends pas. Regarde.

 

Et là, la masse de gens se rue sur le homard parvenu à leur hauteur, et, armés de pelles de chantiers se mettent à défoncer la bête. Il n'est pas en plastique mais d'un autre matériau dont je ne distingue pas la nature. Des éclats voltigent dans tous les sens, ça fait un vacarme à assourdir la musique de Wagner s'il y en avait, mais là c'est Bot'ox qui tourne sur les platines et ça leur va très bien à ces gens venus sacrifier l'animal à la valeur inestimable offert à une inconnue qui n'avait même pas reconnu l'auteur de la chose.

 

- T'es dingue ! J'en voulais pas de leur connerie à ma fête ! Ces gens sont malsains, ils pètent une œuvre qu'ils idolâtrent alors qu'ils sont complètement indifférents à la misère des gens ordinaires.

- Ouais c'est ça l'idée bébé. Ces gens sont sans morale, c'est une putain de performance que tu ne verras tous les jours. Violence symbolique.

- Tu vas devoir leur payer d'une façon ou d'une autre.

- C'est eux qui payent ! Moi je ne suis que le maître du jeu, je leur trouve le lieu du crime, j'organise les festivités, ils me filent leurs tunes, rapportent ce qu'ils veulent comme merde à détruire. La prochaine fois on pourra même décider quelle production foutre en l'air ---

 

Je vois la femme-panthère avec son regard vert-croco quasiment jouir dans les débris du homard, elle fixe Nils en se dandinant, mais qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez cette pute en manque de sensations fortes ? Nils m'embrasse encore.

 

- T'inquiète pas, je la méprise, elle est tout ce que je déteste.

- Je sais - je sais - je sais -

 

Bientôt des visages familiers font leur arrivée dans ce chaos confus et je suis tellement rassurée de les voir. Je n'ai pas le temps de leur raconter ce qui se passe - ils sont hallucinés de l'ambiance de folie qui règne dans ce lieu magique, ils en ont des yeux étoilés d'enfants qu'il me fait plaisir de regarder et d'apprécier leur esprit curieux, pas blasé, happés par les couleurs, la beauté des graffs, la musique, la grandeur de l'événement, qu'ils ne voient pas la horde de corps en mouvement des milliardaires enguirlandés dans leurs paillettes d'aluminium, les narines pleines de coc', le regard avide et inhumain, qui s'avance vers eux, vers nous, en empruntant lentement, très lentement, les escaliers de la plate-forme où nous demeurons immobiles comme des proies apeurées. Lentement, ils s'approchent. Lentement ils montent. Lentement leur odeur effleure mon écœurement. J'aperçois Nils s'emparer d'une pelle qui traîne comme d'une arme, c'est quoi le bordel, c'est plus drôle là ! J'ai déjà dans ma nuque les crocs du type en costume de vampire. Les yeux vipères rivés sur Nils, la femme-panthère sort les griffes.

Je ne veux pas connaître la suite.

Je n'aime pas les surprises.

 

 

 © SP

1YouTube, Rouen Harlem Shake

(D'après Lobster de Jeff Koons, Atelier Ecrire sur l'art, ESADHAR 2015)

Lobster, Jeff Koons

 

BANDE SON :

Hanna Soundtrack-Chemical Brothers-Escape 700

 

Bot'Ox - Theme from Mineurs 27 (official video)

 

 

BONUS VISUEL :

Rouen Harlem Shake à l'Océade

 

BONUS MUSICAL :

Surprise Party!
Un jour on rallume et tout le monde est parti
Les revenants tardent et les regrets criblent
Souffle tes bougies comme les enfants terribles

Grand Blanc - Surprise Party

 

 

13 mars 2016

LA CAUSE LITTERAIRE DES PUTES

 

rouge

 

Je sais bien que vous aimez les putes chère N.F alors je ne vous attaquerai pas sur ce mot mais sur l'autre. SALE. Vous le répétez jusqu'à la mort, et vous êtes remarquable dans cette saleté qui vous sied à ravir, ce sera le point positif de ma critique. Car de toutes les putes littéraires vous êtes pour moi et mes semblables la meilleure pute jamais eu dans ce domaine, sans langue de pute, sans ta mère la pute, sans fils de pute, une pute une vraie, une comme on n'en fait plus, des putes comme vous, il faudrait les lire et les baiser tous les jours. Je m'emporte, veuillez m'excuser, je suis plutôt enthousiaste comme critique, bien que ça ne soit pas mon véritable métier, je vous le dis je vous le répète, vous n'êtes pas sale comme il dit, ou c'est la saleté qui l'est et non vous.

Vous avez par ailleurs tellement bien fait de faire gerber ce mec la pute sans nom, un écrivain raté certainement. Une pute c'est d'abord un nom, un nom charmant de préférence, bien sensuel, bien crasseux à souhaits. Je vous adresse toute mon admiration pour ce courage dans les actes qui suivent trop peu souvent les mots.

Butez-le ! Je viendrai avec vous s'il le faut par solidarité dans le métier et par engagement dans LA CAUSE DES PUTES. Par défaut, je représente les putes propres, celles qui se lavent avant et après, celles pour qui les odeurs dérangent, celles qui tomberaient trop vite en amour pour un client. Voyez mon manque de professionnalisme, et pourquoi j'admire votre efficacité mafieuse. BUTEZ LE et je retrouverai mon courage et vous soutiendrai dans cette action qui fera avancer la cause littéraire ainsi que celle des putes.

Madame, sachez que ma lâcheté me fait abandonner toute idée de vous critiquer salement, je suis trop impliquée et trop admirative de votre talent artistique ainsi que de votre combat acharné pour des causes que je défends aussi, ainsi ma sale plume de pute sera douce et sans venin hélas pour nos lecteurs, et pourtant le poison c'est mon créneau habituellement, je lève mon verre à votre santé et j'attends votre feu vert pour passer à l'action quand la nécessité de défendre les sales putes et les putes propres sera imminente. Le monde s'en portera mieux, et l'encre pourra couler de nouveau sur les trottoirs universels.

S.P.

 

 

(Article rédigé - à partir de chaque article précédent - dans le cadre de la Revue La Condition Des Illusions, Collectif R.E.V.E.S., Master de Lettres et Création littéraire du Havre.)

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