22 février 2014
La tour
Autant de jours passent
Autant d'ombres s'amassent.
Devant moi, un noir inimaginable,
Derrière moi, toute une armée de moi,
Mon fantôme de funambule
Défile sur la scène
A cour, à jardin, à cour.
C'est ma vie qu'il parcourt à ma place,
Puisque je continue de vivre sans jouer
Il décide de me hanter.
Jusqu'au jour où la blanche lumière
Resurgit sur le plateau obscur
Le fou, la reine, le roi, viendront mettre le feu
Et détruiront ma tour, mon fantôme et mon jeu.
© SP
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